AESCT

Je ferme les yeux, et bouge la tête de gauche à droite
Éc?uré par ces images que me renvoi mon écran
Que de guerres, de misère et d?immoralité sur tous les plans
Que de vies brisées et d?âmes perdues dépourvues de tout droit

Banalisée par des écrans plasma ou à cristaux liquides
Exploitée par des politiques aux idées perfides
La souffrance aujourd?hui n?est perçu que comme fond de commerce
Aux yeux de ces corsaires aux cartes de visites humanitaires

Philanthropes et mécènes sont en voie de disparition
Tandis que flibustiers et boucaniers font leur réapparition
Si j?use de jeux de mots pour décrier ces douloureux maux
C?est que j?aspire à une société dépourvue d?égos !!!

Immoralité, c?est le mot d'ordre
Égalité concept à tordre
J?ouvre les yeux pour les crever
À quoi bon chercher le fond, dans cette chute inachevée?

L'homme m'éc?ure, il est bestial
Il conjugue le mal, et en fait toute une morale...
À ma gauche, des mécréants
Supplantés par les hypocrites qui meublent mes devants
Derrière moi sont les jaloux
Qu'ils jactent où qu'ils complotent, ce ne sont que des poux!

Tiens ma droite et avançons
Balance du vrai sur ce son!
Si tu use de jeux de mots, pour décrier ces tristes maux
Souffre que j'use de ces mots crus, pour dépeindre ce que j?ai vu.

Crus et durs doivent êtres les mots,car mous et doux ne sont pas ces mots
J?ai de l?amertume quand j?y pense, à toutes ces nombreuses souffrances qui courent les rues
Qui ruinent inexorablement les murs des c?urs des hommes, ne faisant plus de leur vies que des pierres tombales.
Même les pierres philosophales n?existent plus, même dans leurs rêves, le bonheur s?enfuit
Leur quotidien plein d?illusions n?est plus qu?un cauchemar, une tragédie à laquelle le monde assiste sans réagir
Mais moi cela me fait rougir?de colère je dégaine mon stylo
La souffrance découle des hommes alors je coule de l?encre
Des larmes écoulent de mes yeux, je m?en veux d?être heureux
M?éclipser ferait peut-être un peu plus de place pour les malheureux

Crus et durs doivent êtres les mots,car mous et doux ne sont pas ces maux